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  • Patrice
  • Le 06/12/2020

Bonjour Marilyne, j'aurais voulu avoir un conseil de lecture de ta part dans le cadre d'un billet que ...

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Peau de lapin – Vanessa Simon-Catelin & Brunella Baldi

Peau de lapin motus1

- Editions Motus -

Qu’il est joli cet album qui parle pourtant de sujets réalistes contemporains.

Une dune à perte de vue. La mer. Et des lapins. Brusquement, des maisons. De plus en plus en plus de maisons. On ne voit plus la dune. Il n’y a plus de lapins. Mais un jour, de nouveau une oreille de lapin …

C’est une histoire à la fois sur les animaux, sur les hommes, sur la cité, sur la nature…

 

Sur un texte au rythme de la comptine, l’auteure Vanessa Simon-Catelin raconte l’urbanisme forcené des côtes maritimes, la disparition d’un environnement. Elle parle aussi de racines familiales. Dire les faits, la vérité sans sacrifier la poétique toujours possible des mots.  Inspirer la poétique de l’image en camaïeux d’ocre et de rose qu’une palette de bleu réchauffe.

Les compositions de Brunella Baldi accompagnent le récit à merveille, s’appropriant finement le long format à l’italienne, occupant la double page pour des scènes panoramiques, brisant la longueur pour marquer l’évolution de l’histoire, du lieu; marquer la fracture. De la facture.

 » Touffu et Taffeta ont disparu. On ne les reverra plus. Plus un lapin à la ronde. Ils y risquaient leur peau de lapin. Le rire moqueur des mouettes couvre les cris des enfants de la Cité des Dunes. Dunes à vendre. « 

Sur l’espace de la double page, elles déclinent la gravité et la tristesse du sujet en préservant la douceur et la fantaisie d’images enfantines. Les compositions parviennent à rendre l’univers de la dune, ses couleurs, ce vent qui  » plie les oreilles de lapins « , à pratiquer un anthropomorphisme sensible sans mièvrerie. Des illustrations en équilibre, le douillet et l’imaginaire d’enfance qui rendent sans violence mais en toute justesse le réalisme du sujet. C’est le paradoxe des maisons en dur-au trait dur- de cubes grisés à l’empilement précaire, aux étages comme disjoints, le paradoxe du cocon des coquilles en mouvement, ce paradoxe d’une description d’une réalité écrasante sur des pages qui pourtant donnent de l’air, de la lumière pour un épilogue tout aussi joliment en équilibre.

 » Loin des dunes, on manque d’air

On y revient toujours. Pas longtemps

car ce n’est pas assez grand.

Juste comme ça de temps en temps. Le temps de respirer. « 

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Dédicace à quatre mains, ensemble, chacune une page, j’adore.

Belle image de la création d’album

D

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