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  • Patrice
  • Le 06/12/2020

Bonjour Marilyne, j'aurais voulu avoir un conseil de lecture de ta part dans le cadre d'un billet que ...

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Le mur de mémoire - Anthony Doerr

Mur

- Terre d'Amérique - Albin Michel -

Ce recueil de six nouvelles déroule le fil thématique de la mémoire comme son titre l’indique; titre du  premier récit éponyme d’une centaine de pages qui flirte avec la science-fiction. Et ce fut une rencontre avec un nouvelliste accompli.

Un recueil comme l’enchevêtrement de mémoires qui nous constitue, des nouvelles mêlant les lieux, les personnalités, les genres. Anthony Doerr fait preuve d’un véritable sens du récit, le souffle narratif est évident. Ce mot souffle va si bien à ses textes. Ce quelque chose qui plane ou se retient, qui se raréfie parfois. Et le dernier.

« Pourquoi, se demande-t-elle, croyons-nous que nos vies nous guident vers l’extérieur, à travers le temps, et non vers l’intérieur, au dedans de nous-même ? [...] C’est comme si elle était entraînée vers quelque sentier intérieur qui mène à un mystérieux royaume miniature qui l’attendait depuis toujours. »

Je n’ai pas lu de mélancolie dans ces nouvelles, au contraire. A travers les différents espaces qu’occupe la mémoire, se racontent ses personnages singulièrement présents. Et à travers ses personnages, c’est la mémoire d’un monde qu’ils portent ainsi que celles de ceux qui les précèdent et les accompagnent. Ce souffle. Une tension, une émotion plus qu’un suspense. Ce quelque chose qui passe. Et quelque chose qui se déchire, déchire, le voile, le cœur. Il y a ce qui est enfoui, ce qui survit.

 » Il est extrêmement rare, [...], qu’une chose soit préservée. Ni effacée, ni morcelée, ni transformée. «

 J’ai particulièrement apprécié que l’écriture s’adapte tant aux atmosphères des différents récits, que sujets, descriptions et mots se mêlent aussi en prisme sans que les images et les scènes forcent le trait; la sécheresse des phrases de la première nouvelle qui (se) frottent aux murs, à ce désert d’humanité; la fluidité et le rythme de la nouvelle intitulée Village 113 voué à être inondé, les effets de contrastes, flux et reflux, entre l’urbain et le village, ce hors-temps flottant dans lequel le lecteur est saisi qui pourtant témoigne tant du passage du temps.

Parfaits accords.

***

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