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  • Patrice
  • Le 06/12/2020

Bonjour Marilyne, j'aurais voulu avoir un conseil de lecture de ta part dans le cadre d'un billet que ...

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  • Les évaporés - Thomas B. Réverdy

Les évaporés - Thomas B. Réverdy

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- Flammarion -

Trois cartons et une valise, c est tout ce que Kaze a emporté avec lui cette nuit-là. Et, également, les raisons de sa fuite. Comment peut-on si facilement disparaître ? Ici, au Japon, on en a légalement le droit. D un disparu, on dit simplement qu il s est « évaporé ». Mais Yukiko, elle, ne veut pas renoncer
à chercher son père, un père qu elle a pourtant quitté depuis des années pour vivre à San Francisco. Elle demande à Richard B., son ancien amant, de partir avec elle à la recherche de Kaze. Par amour pour elle, ce détective privé et poète à ses heures mènera l enquête dans un Japon « parallèle », celui du quartier des travailleurs pauvres de San ya à Tokyo, repaire pour des milliers d évaporés, et des camps de réfugiés autour de Sendai. Peut-on se débarrasser de son passé ? Refaire sa vie ?

Ce roman particulier, particulier dans tous les sens du terme. A travers ses quatre personnages, que nous suivons au fil des courts chapitres alternés, et la société japonaise, l'auteur entrelace les lignes de fuite tout en déployant une intrigue contemporaine de roman noir mêlant capitalisme, yakuzas et catastrophe du tsunami puis de l'accident nucléaire à l'éternelle histoire d'amour.


Roman de la quête, roman de la perte, roman de la clandestinité, il y a des fantômes sur ces pages, ceux des absents, ceux des laisser-pour-compte, ceux des disparus. L'auteur nous parle de malédiction sur le mode réaliste, de « l'après » et du « trop tard », les yeux tournés vers le passé, d'une plume fine et alerte qui ne renonce jamais aux rêves. Pas de grands traits, des signes, des perspectives, presque une tendresse teintée d'ironie en clair-obscur, d'une délicatesse paradoxale, ce regard et ces mots lumineux sur la narration aux tons sombres. Lumière volatile sur cette déclinaison de camaïeux de gris mécaniques, impersonnels, qui planent plus qu'ils ne plombent, le récit prend le temps de regarder, de distinguer, donne à voir, (re)donne corps à chacun, sans que la contemplation ni la densité ne contrarient le rythme de l'intrigue.
Une composition nuancée en » art de la fugue » , thème en canon et contre-point, le furtif et le fugitif, pour un excellent moment de lecture.

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