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  • Patrice
  • Le 06/12/2020

Bonjour Marilyne, j'aurais voulu avoir un conseil de lecture de ta part dans le cadre d'un billet que ...

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  • J'appelle mes frères - Jonas Hassen Khemiri

J'appelle mes frères - Jonas Hassen Khemiri

Jhkhemiri

- Actes Sud - avril 2014 -

- Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy -

Une voiture piégée explose dans le centre de Stockholm, semant la panique générale. La police sillonne la ville à la recherche d'un coupable et les habitants sont en proie au doute. Amor, un jeune homme issu de l'immigration, arpente discrètement les rues en essayant de ne pas se faire remarquer. A la recherche d'un anonymat devenu impossible, il est hanté par ce qu'il ressent comme une méfiance accrue à l'égard des "gens comme lui". Il appelle ses frères pour les mettre en garde : planquez-vous, fondez-vous dans la masse, ne vous faites pas remarquer - ça va commencer. Le sentiment d'insécurité qui s'insinue peu à peu en lui et le prend en otage finit par devenir tellement oppressant qu'il va jusqu'à douter de sa propre innocence...

.

Jonas Hassen Khemiri est dramaturge. Son talent y est évident à la lecture de ce roman publié également en pièce de théâtre. Un texte fort, sec, direct, empoignant. On l'écoute Jonas Hassen Khemiri autant que l'on le lit.

Si ce texte relate à la façon d'un monologue intérieur le trouble du narrateur - Amor, issue de l'immigration, étudiant à Polytechnique - déstabilisé par l'attentat, il est écrit en cinq chapitres - cinq scènes - dont chacun renvoie à un moment sur un temps resseré, une journée. Ce récit, c'est le souffle de la déflagration qui ne laisse pas souffler, il assaille par son rythme, par la tension, par les silences entre les lignes et les mots, par ces Je et Tu, ce Tu qui pourrait bien être parfois Amor ou son lecteur-auditeur; ce récit, ce sont les éclats de verre réfléchissant sur le trottoir. Pour chacun de ces chapitres, un personnage interagissant avec le narrateur à travers une conversation téléphonique. Sur les pages, se mêlent les échanges de paroles, les pensées de Amor, ses angoisses, sa rancoeur, des passages tourmentés, l'expression d'une violence envers lui-même, envers les autres, fantasmée.

Un récit de voix et de regards, le récit d'un rapport au monde, à la société européenne et à l'histoire de l'immigration, de l'intégration; l'histoire d'Amor, celle du racisme " ordinaire "et des départs, une histoire d'amour et des histoires de haine.

Ce texte, on le reçoit d'un coup, sur le vif, on le lit d'un coup, il claque. Y est posée la question de l'identitée, liée à l'immigration certes, mais aussi de l'appartenance, celle à un groupe; la fraternité, une reconnaissance par-de la fraternité même si le narrateur lui-même s'y laisse prendre, s'y trompe, s'y perd, celle-ci encore trop liée à l'apparence... et à la culpabilité. Quelle culpabilité ?

Un texte aussi magistralement mené que écrit.

" Parce que nous ne sommes pas comme eux. Nous n'avons pas la nostalgie d'un passé hypocrite. Nous entrons la tête haute dans un avenir sans frontières strictes en sachant fermement qu'on ne peut pas remonter le temps !

Répétez-vous à vous-mêmes :

Nous n'avons pas peur.

C'est vrai, non ? Non ? "

.

- Avec un grand merci à In Cold Blog par qui j'ai découvert ce livre. Son billet ICI -

.

" S'aggripper à la haine, c'est comme empoigner un charbon ardent pour le jeter sur quelqu'un d'autre : c'est vous qui vous brûlez."

*

Commentaires (10)

Noukette
  • 1. Noukette (site web) | 23/08/2014
J'ai découvert ce titre grâce à Laurent aussi. Depuis il m'attend... J'ai encore plus hâte maintenant !
Mior
  • 2. Mior (site web) | 23/08/2014
Mmm ...vraiment bien envie !
keisha
  • 3. keisha | 24/08/2014
J'avais lu son précédent roman, et bien aimé!
Marilyne
  • 4. Marilyne | 24/08/2014
@ Noukette : je ne peux que confirmer l'enthousiasme de ICB et Keisha pour cet auteur.
@ Mior : à découvrir, c'est certain. Quelle écriture, une véritable voix.
@ Keisha : tu te doutes que je l'ai bien noté ! ( je pense à toi en ce moment, je relis W.Stegner :) )
Lystig
  • 5. Lystig (site web) | 24/08/2014
j'ai lu le précédent, pas encore celui-ci.

jouant encore avec le je/tu, et plus "les papas et les mamans"
Yohan
  • 6. Yohan | 24/08/2014
Salut !

Comme Keisha, j'ai lu du même auteur Montecore un tigre unique que j'avais beaucoup aimé. Un nouvel ouvrage que je note dans mes tablettes ! Merci !
Asphodèle
  • 7. Asphodèle (site web) | 24/08/2014
J'ai loupé pas mal de billets d'ICB et de Keisha, je reprends mon rythme aujourd'hui (j'essaie) donc je ne connaissais pas mais les extraits que tu montres me le font noter car le postulat de départ ne m'attirait pas plus que ça... ;)
Marilyne
  • 8. Marilyne | 24/08/2014
@ Lystig : je crois qu'aucune hésitation n'est possible pour le précédent.
@ Yohan : salut :-). La découverte de ce nouveau texte revient à notre ICB. J'aurai dû me douter que tu connaissais déjà cet auteur ^^
@ Asphodèle : pour les extraits et achever de te convaincre, je t'invite à lire le billet de ICB s'il n'est pas encore lu, il en propose plusieurs. ( je ne préfère pas savoir combien de billets je ne lirai pas, ne suivant plus grand chose depuis mi-juillet )
keisha
  • 9. keisha | 25/08/2014
Stegner what else! J'ai craqué sur un de ses romans impossibles à trouver, alors je l'ai acheté en VO! Un jour je le lirai.^_^
Marilyne
  • 10. Marilyne | 26/08/2014
Keisha : évidemment :)

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