L'été dernier, sur les pages du blog du Petit Carré Jaune, nous étions invités à écrire. Ecrire. Essayer. Les mots. Balbutier protégée par le recours à la forme poétique mais essayer. En confiance. Merci.
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Orpheline
Dieux impavides, l’automne frémit
Aux souffles misérables d’octobre désolé
Sous la caresse dépouillée
Le dérisoire envol d’une brindille transie
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Dieux impavides, l’automne soumis
Aux ombres orphelines de sa couche rousse
S’immole aussi, s’immole en douce
Le noir envol d’un oiseau trahi
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J'avais souhaité être accompagnée d'une photographie de Michaël Kenna. Ses photographies me touchent, me consolent, m'apaisent. Celle-ci entre toutes.
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Commentaires
1 Anne Le 26/10/2014
2 Marilyne Le 26/10/2014
3 Aifelle Le 27/10/2014
4 Marilyne Le 27/10/2014